Pour toutes informations: https://www.unaf-apiculture.info/


Initiative citoyenne européenne : Sauvons les abeilles et les agriculteurs


Concours des miels de France 2023 : Ouverture des inscriptions le 1er août 2023

Organisé par le CNTESA (Centre National Technico-Économique Scientifique Apicole) en partenariat avec l’UNAF et avec le soutien du FDNAP (Fonds de Dotation National pour les Abeilles et les Pollinisateurs), cette 7ème édition est une opportunité pour les apiculteurs et les apicultrices de mieux faire connaitre leur travail et de valoriser les miels de nos terroirs ainsi que les autres produits de la ruche (nougats, pains d’épices et hydromels).

Les jurys, composés d’apiculteurs expérimentés, de spécialistes du goût comme des pâtissiers meilleurs ouvriers de France, de journalistes et de personnalités éminentes, détermineront les miels primés, les pains d’épices, nougats et hydromels le 1er février 2024 à Paris.

Les inscriptions se feront UNIQUEMENT en ligne du 1er août 2023 au 30 septembre 2023 : le règlement et les modalités du concours seront consultables le site du CNTESA.

Les nouvelles règles spécifiques du Concours 2023 :

■ Le contenant obligatoire : pot en verre cylindrique de 250 g/212 ml/TO63 avec un couvercle couleur or. Le non-respect du contenant entraînera l’annulation de l’inscription.
■ Réception des échantillons des miels au CARI avant le 27 octobre 2023 (à l’exception des miels rares et tropicaux jusqu’au 15 décembre 2023).
■ Pour les pains d’épices, nougats et hydromels : réception des produits à l’UNAF entre le 26 décembre 2023 et le 15 janvier 2024.

Les sections miels présentées : acacia, arbousier, baies roses (ou faux poivrier), bourdaine, bruyère callune, bruyère blanche, bruyère érica, causses, châtaignier, chêne, colza, framboisier, forêt, garrigue, lavande fine, lavande-lavandin, lavande maritime, lierre, litchi, luzerne, maquis, miellats, montagne, pissenlit, polyfloral (toutes fleurs), « miel rare » (non tropical), « miel rare » tropical, rhododendron, romarin, ronce, sainfoin, sapin, sarrasin, tilleul, thym, tournesol, tropical clair, tropical foncé, trèfle.

4 catégories pour les hydromels :

  Hydromel traditionnel : composé exclusivement de miel et d’eau, en sec, demi-sec ou moelleux,
  Mélomel : composé de miel, d’eau et/ou de fruits ou jus de fruits, en sec, demi-sec ou moelleux,
  Hydromel « session » ou encore appelé l’hydromel léger : composé de miel et d’eau, mais il peut aussi inclure des fruits ou jus de fruits, des légumes ou des jus de légumes, des épices ou herbes ou encore du malt, son degré d’alcool est compris entre 3.5° et 7,5°,
  Hydromel « découverte » : composé de miel et tous autres ingrédients dans les 3 premières catégories ci-dessus.

6 catégories de nougats :
  Nougat blanc au miel standard
  Nougat blanc de Montélimar
  Nougat blanc de Provence
  Nougat noir au miel Standard
  Nougat noir de Provence
  Nougat « Découverte »

Retrouvez les modalités pratiques du concours sur le site du CNTESA : https://www.cntesa.fr/concours-des-miels-de-france/


L’UNAF ET 18 AUTRES ORGANISATIONS FRANÇAISES DEMANDENT UN RÈGLEMENT SUR L’UTILISATION DES PESTICIDES ET UNE LOI SUR LA RESTAURATION DE LA NATURE STRICTS AFIN DE PROTÉGER LA SANTÉ DES CITOYENS, L’ENVIRONNEMENT ET LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE À LONG TERME


LE WEBINAIRE SUR AETHINA TUMIDA RÉALISÉ LE 4 AVRIL EST DÉSORMAIS EN LIGNE


Les journées nationales APIdays® auront lieu les 15, 16 et 17 juin 2023
Les partenaires Abeille, sentinelle de l'environnement® et les apiculteurs/trices sont heureux de vous retrouver pour cette 14ème édition dans plus de 70 lieux sur tout le territoire sans oublier la Guadeloupe et la Réunion. Au programme : rencontres avec des apiculteurs passionnés, expositions et projections de documentaires, extraction et dégustation de miels, ateliers pédagogiques et ludiques pour les enfants…

 

Où et comment trouver des animations ?

Les animations se déroulent dans une centaine de lieux en France métropolitaine et également en Outre-mer (Guadeloupe, Réunion). Le programme est disponible fin mai.

 


Guide pratique du Frelon asiatique

https://www.unaf-apiculture.info/nos-actions/frelon-asiatique.html


UN RAPPORT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE ESTIME QUE 46% DES MIELS IMPORTÉS EN EUROPE ET COMMERCIALISÉS SE RÉVÈLENT FRAUDULEUX

Un rapport de la Commission européenne estime que 46% des miels importés en Europe et commercialisés se révèlent frauduleux !

« Du miel à bas prix, il y a de fortes chances que ça ne se soit pas du miel ! »

Pour ré-écouter l’émission :
https://www.europe1.fr/emissions/linterview-de-5h40/henri-clement-du-miel-a-bas-prix-il-y-a-de-fortes-chances-que-ca-ne-se-soit-pas-du-miel-4174478

UNAF - Un rapport de la Commission européenne estime que 46% des miels importés en Europe et commercialisés se révèlent frauduleux (unaf-apiculture.info)


L’UNAF est de nouveau partenaire de la Semaine Pour les Alternatives aux pesticides aux côtés d’une cinquantaine d’autres organisations. Il n’y aura aucun thème imposé cette année mais un retour à l’essence même de l’événement : les alternatives aux pesticides.

Depuis 2005, la Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides a lieu chaque année du 20 au 30 mars : ces dates sont symboliques car ce sont les 10 premiers jours du printemps, soit le retour des oiseaux et du beau temps, mais surtout des épandages dans les champs. Ce moment est choisi pour montrer que les pesticides ne sont pas une fatalité et qu’il est possible de s’en passer.

La SPAP répond à trois objectifs :

  • Informer les citoyens sur les risques des pesticides de synthèse pour notre santé et pour notre planète
  • Promouvoir des solutions alternatives pour vivre, consommer et produire plus durablement
  • Fédérer un réseau d’acteurs et mobiliser un public toujours plus large

Chaque année, ce sont quelques 500 événements qui sont organisés un peu partout en France et à l’étranger.
Conférences, ciné-débats, portes ouvertes de fermes, de moulins, de jardins, dégustations, ateliers, démonstrations, spectacles, marchés… les évènements sont très variés mais ont tous le même objectif : promouvoir les alternatives existantes, efficaces et durables aux pesticides de synthèse !

La SPAP est coordonnée au niveau national par l’association Générations Futures et rassemble une cinquantaine d’organisations partenaires françaises et internationales dont l’UNAF.
Les évènements, eux, sont organisés localement par des acteurs du territoire : associations, collectivités territoriales, entreprises, syndicats, écoles, assos étudiantes : tout le monde peut mettre en place une action dans le cadre de la SPAP !

Retrouvez le Dossier de presse de la 18ème Semaine pour les alternatives aux pesticides :
 Dossier de presse 18ème semaine des alternatives aux pesticides

LUNAF - L’UNAF est partenaire de la 18ème semaine pour les alternatives aux pesticides (unaf-apiculture.info)


Concours des Miels de France 2022 :

Compte tenu de l’énorme succès des 5 premières éditions, l’UNAF a le plaisir d’organiser, en relation avec la Commission nationale technico-économique et scientifique apicole (CNTESA), le Concours des miels de France 2022 se déroulera jeudi 2 février 2023 au palais Iéna au Conseil économique, social et environnemental à Paris.

Dès le 1er août et jusqu’au 30 septembre 2022 pour tous les miels

jusqu'au 14 novembre 2022 pour les hydromels et nougats jusqu'au 2 décembre 2022 pour les miels d'arbousier, litchi, tropical clair, tropical foncé et miel rare tropicaux, les pains d'épices

Pour plus d'information: UNAF - Le Concours des miels de France (unaf-apiculture.info)

 


Le Bruit de la Ruche, le podcast de l’UNAF lancé dans le cadre du programme Abeille, Sentinelle de l’environnement® qui aborde l’apiculture et l’univers fascinant de l’abeille, sort son 6ème épisode sur "L’abeille et le bouleversement climatique" avec la collaboration d’Henri-Clément, porte-parole de l’UNAF.

Dans cet épisode de 24 minutes, Henri Clément nous parle des effets du bouleversement climatique sur les abeilles, constatés depuis des années par les apiculteurs : récoltes en baisse, et de plus en plus aléatoires, destruction des ressources florales avec les sécheresses à répétition ou les gelées tardives, fonte de la cire et mort des colonies...

A la réalisation de ce podcast, Marc Mortelmans, journaliste de vulgarisation et réalisateur passionné de nature, et créateur de Baleine Sous Gravillon, le podcast du vivant qui raconte la biodiversité en invitant des experts.

Vous pouvez retrouver les autres épisodes :

  • Les différents métiers de l’abeille au sein de la ruche
  • Les idées reçues en apiculture
  • Être apicultrice en 2022
  • Le miel de la fleur au pot (1)
  • Le miel de la fleur au pot (2)

Pour écouter le 6ème épisode :
https://smartlink.ausha.co/lebruitdelaruche/so1eo6-l-abeille-et-le-bouleversement-climatique

Pour découvrir notre podcast "Le Bruit de la Ruche" et l’ensemble des épisodes :
https://smartlink.ausha.co/lebruitdelaruche/so1eo3-etre-apicultrice-en-2022

UNAF - Podcast de l’UNAF "Le Bruit de la ruche" : un nouvel épisode sur l’abeille et le bouleversement climatique (unaf-apiculture.info)


CARENCES DANS L’HOMOLOGATION DES PESTICIDES, TOXICITÉ DES PRODUITS AUTORISÉS SOUS-ÉVALUÉE : L’UNAF DÉPOSE UN RECOURS AU CONSEIL D’ETAT AVEC 29 ORGANISATIONS ET 28 DÉPUTÉS

Le 5 octobre 2022, l’UNAF, avec 29 organisations et 28 députés, avaient mis en garde la Première Ministre, Elisabeth Borne, sous la forme d’une demande préalable, contre l’absence de procédures scientifiques permettant de s’assurer de l’innocuité des pesticides commercialisés en France, en particulier pour ce qui concerne l’étude de la toxicité chronique des mélanges de molécules au sein d’un même pesticide – connu également sous le nom d’« effet cocktail ».

Cette demande était envoyée dans le cadre de la campagne Secrets Toxiques, portée par plus de 40 organisations.
Cette demande préalable n’ayant reçu aucune réponse dans le délai de deux mois dont disposait le gouvernement, les requérants procèdent maintenant au dépôt d’un recours devant le Conseil d’État.
La réglementation est claire : elle prévoit qu’un pesticide ne peut être autorisé que s’il est démontré qu’il n’a pas d’effet néfaste à court ou à long terme sur la santé humaine ou l’environnement.

Pourtant, dès 2019 la Cour de Justice de l’Union Européenne affirmait dans un arrêt que les « tests sommaires » réclamés par les autorités sanitaires « ne sauraient suffire à mener à bien cette vérification ». Un constat confirmé par de récentes expertises collectives de l’INSERM et de l’INRAE-Ifremer, qui démontrent, sur la base de milliers de publications scientifiques, l’existence de nombreux effets délétères des pesticides, tant sur la santé humaine que sur l’environnement, et cela malgré les exigences réglementaires européennes et nationales.

Malgré ces alertes scientifiques, le gouvernement français n’a toujours pas enclenché les réformes nécessaires pour se mettre en conformité avec la loi et protéger les populations. Par le dépôt de ce recours, les associations et parlementaires exigent l’application du règlement européen tel qu’interprété par la CJUE. Le gouvernement doit inclure, dans les dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché des pesticides, des analyses de toxicité à long terme et de cancérogénicité portant sur les formulations complètes - c’est-à-dire sur les pesticides tels qu’ils sont commercialisés.
Les requérants demandent également que ces données soient présentées dans les rapports d’évaluation publics.

Le dépôt de ce recours s’inscrit dans la continuité des efforts d’investigation de la coalition d’associations Secrets Toxiques depuis 2020, pour améliorer notre connaissance et la transparence des pratiques et processus d’évaluation de la toxicité des pesticides autorisés. Tant au niveau européen que français, cette campagne aura permis de mettre en lumière et démontrer dans le détail l’insuffisance des tests pratiqués par les autorités sanitaires.

Organisations requérantes :
Agir Pour l’Environnement, Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières, Alterna’bio, Arthropologia, Campagne glyphosate France, Collectif Alternatives aux Pesticides 66, Collectif anti-OGM 66, Comité Écologique Ariègeois, Confédération paysanne nationale (et ses groupes locaux Aveyron, Lot et Ariège), Environnement et Santé, Foll’avoine, Générations Futures, Halte OGM 07, Le Chabot, Nature & Progrès France (et ses groupes locaux Ardèche, Aveyron et Tarn), Nature Rights, PIG BZH, Santé Environnement Auvergne/Rhône-Alpes, Secrets Toxiques, SOS MCS, Syndicat National d’Apiculture, Terre d’abeilles, Union Nationale de l’Apiculture Française.

Pour lire le communiqué de presse :
 CP Carences dans l’homologation des pesticides, toxicité des produits autorisés sous-évaluée

UNAF - Carences dans l’homologation des pesticides, toxicité des produits autorisés sous-évaluée : l’UNAF dépose un recours au Conseil d’Etat avec 29 organisations et 28 députés (unaf-apiculture.info)


 

Concours des Miels de France 2021 :

 

- jusqu’au 30 septembre 2021 pour tous les miels,

- jusqu’au 15 novembre 2021 pour les hydromels et nougats,

- et jusqu’au 3 décembre 2021 pour les miels d’arbousier, litchi, tropical clair, tropical foncé et miel « rare » tropicaux, les pains d’épices.

 

 

Et nouveauté cette année, l'ouverture du concours aux hydromels et aux nougats au miel ! NE TARDEZ PAS A VOUS INSCRIRE !

 

Toutes les informations sur le site de l'UNAF:

https://www.unaf-apiculture.info/nos-actions/le-concours-des-miels-de-france


PARTICIPEZ A L’INITIATIVE CITOYENNE EUROPEENNE

« SAUVONS LES ABEILLES ET LES AGRICULTEURS ! VERS UNE AGRICULTURE SANS PESTICIDE DE SYNTHESE, FAVORABLE AUX ABEILLES, POUR UN ENVIRONNEMENT SAIN »

 

Le 25 novembre 2019 démarre l’Initiative citoyenne européenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ! Vers une agriculture sans pesticide de synthèse, favorable aux abeilles, pour un environnement sain ». A Signer et à diffuser largement !

L’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) est un outil de démocratie participative qui permet aux citoyens de l’Union Européenne (UE) de proposer ensemble des changements juridiques concrets à la Commission européenne du moment que celle-ci est habilitée à le faire. L’initiative « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ! Vers une agriculture sans pesticide de synthèse, favorable aux abeilles, pour un environnement sain » est issue d’une alliance d’organisations citoyennes et environnementales, d’associations d’apiculteurs et de simples citoyens. Ses objectifs sont clairs : amener la Commission européenne à proposer des actes juridiques pour éliminer progressivement les pesticides de synthèse d’ici 2035, pour restaurer la biodiversité et pour soutenir les agriculteurs en transition.
L’Europe est actuellement en pleine renégociation du contenu de la prochaine Politique agricole commune – PAC. Le moment est donc capital et cette ICE peut faire la différence.

Nous disposons d’un an pour recueillir 1 million de signatures en Europe et dont au moins 55 500 pour la France. Lorsque cet objectif sera atteint, la Commission sera alors dans l’obligation d’examiner attentivement et de répondre de façon argumentée la demande.

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Pétition français 27112019.pdf
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Evaluation des pesticides sur les abeilles : L’UNAF dénonce l’hypocrisie et l’inconséquence des Etats européens

 

Depuis plusieurs années, la majorité des Etats européens s’obstine à refuser d’appliquer le document le plus adapté pour l’évaluation de l’impact des pesticides sur les abeilles. Les discussions entre Etats prévues pour les prochains jours seront décisives. Selon l’UNAF, il y a un risque réel qu’en la matière, l’Europe retourne 10 ans en arrière.

 

Depuis 2013, l’EFSA a proposé un nouveau document d’orientation d’évaluation des impacts des pesticides sur les abeilles. Il prend en compte les différentes voies d’exposition des abeilles (pollen, eau, poussières, etc.), la toxicité aigüe et chronique pour les larves et les abeilles adultes, il tient compte des effets sublétaux et cumulatifs et il propose une évaluation spécifique pour les bourdons et abeilles sauvages. C’est donc à ce jour le document le plus adapté pour évaluer de manière rigoureuse les impacts des pesticides sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages.

 

Pourtant, fin octobre (1), les Etats membres, réunis en comité permanent à Bruxelles, ont encore une fois informé la Commission de leur désaccord pour une application de ce document d’orientation (2 - voir le détail des positions par Etat plus bas). Au prochain comité de décembre (3), la Commission présentera une nouvelle proposition consistant en la seule application des tests de toxicité aigüe et repoussant de plusieurs années les tests de toxicité chronique et sublétale, alors même que les effets chroniques et sublétaux sur les abeilles sont documentés depuis de nombreuses années. Les évaluations sur les abeilles sauvages et les bourdons seront également repoussées bien que ces populations d’insectes soient encore plus vulnérables aux pesticides.

 

La situation des abeilles et des pollinisateurs sauvages est alarmante : les apiculteurs français perdent chaque année 30% de leurs colonies d’abeilles, et en 25 ans, les populations d’insectes volants ont chuté de 80% selon une étude allemande.

 

Pour Gilles Lanio, Président de l’UNAF : « Refuser l’application de ce document revient à occulter dans l’évaluation des pesticides tout un pan des connaissances scientifiques en matière d’impact de ces produits sur les pollinisateurs et c’est scandaleux. Aujourd’hui, les masques tombent. Certains Etats européens, qui par ailleurs font mine de s’alarmer du déclin des abeilles, font le choix POLITIQUE de privilégier les pesticides au détriment des pollinisateurs. »

 

 

La France s’est déclarée favorable à l’application de ce document d’orientation. Nous l’appelons à déployer tous les efforts nécessaires pour une adoption européenne rapide du document d’orientation dans son ensemble. 


COMMUNIQUE DE PRESSE  de l'UNAF - 15 novembre 2018 

 https://www.unaf-apiculture.info/IMG/pdf/rapport_pesticideselevageabeilles_vf_final_112018.pdf

 

Comment les pesticides utilisés dans les élevages menacent les abeilles : un rapport de l’UNAF appelle à une réelle prise en compte des risques

 

Au début de l’hiver 2008-2009, des apiculteurs ariégeois rapportent d’inquiétantes mortalités dans leurs colonies : plus de 4000 ruches mortes et des ruchers entiers décimés, conduisant à une forte suspicion d’intoxication des abeilles. Pourtant, ces apiculteurs, qui pratiquent la transhumance en haute montagne, sont installés à des distances considérables de la première culture végétale. En revanche, ce sont les insecticides utilisés pour l’élevage des troupeaux voisins qui éveillent les soupçons. Depuis lors, des mortalités dans des situations comparables ont été rapportées à plusieurs reprises comme en Aveyron en 2010 ou au cours de l’hiver 2013-2014 dans la partie orientale des Pyrénées, affectant jusqu’à plusieurs centaines de ruches.

 

Pour mieux comprendre ces phénomènes, l’Union Nationale de l’Apiculture Française a commandé un rapport dans le but de dresser un état des lieux des insecticides utilisées dans les élevages bovins et ovins, de comprendre leurs mécanismes d’actions sur les abeilles, d’interroger leurs règles de mise sur le marché et de mesurer les risques pour l’activité apicole.

 

Réalisé sous la direction scientifique de Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, avec le concours de la Fédération Française des Apiculteurs Professionnels (FFAP) et de l’organisation européenne Bee Life, ce rapport confirme les risques que représentent les pesticides utilisés dans les élevages pour les abeilles et le déficit de prise en compte de ces dangers dans les évaluations des produits et dans l’encadrement de leur utilisation :

 

. Les insecticides utilisés dans les élevages, à usage vétérinaire et biocide, sont neurotoxiques, parfois systémiques, et toujours nocifs pour les abeilles.

 

. Les abeilles sont exposées à des doses potentiellement nocives de ces molécules via la contamination des eaux et des excréments du bétail.

 

. Ces problématiques sont ignorées lors de l’évaluation de ces produits.

 

. On constante une inquiétante méconnaissance par les pouvoirs publics des pesticides  utilisés et des quantités employées dans les élevages.

 

Pour Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue, « les insecticides utilisés en élevage ne sont pas plus à négliger que ceux utilisés en traitement des cultures, puisque ce sont les mêmes. Il est urgent d’en évaluer rigoureusement les usages, les risques et les impacts. »

 

Pour Antoine Caron, administrateur et conseiller scientifique de l’UNAF, « la non prise en compte du risque de toxicité pour les abeilles et les pollinisateurs est une grave lacune de l’évaluation des pesticides utilisés en élevage. Le déclin alarmant de ces insectes doit conduire de toute urgence à intégrer ce risque dans le processus d’évaluation. »

 

Pour Nicole Russier de la FFAP, « l’utilisation des pesticides dans les élevages est devenue systématique et ces produits se retrouvent dans l’environnement des abeilles sur des zones autrefois quasiment indemnes de contaminations. Il faut prendre le problème à bras le corps pour réduire ces traitements et trouver des alternatives moins toxiques. »

  


Novembre 2018 - Nouveau rapport UNAF :   Comment les pesticides utilisés dans les élevages menacent les abeilles

https://www.unaf-apiculture.info/IMG/pdf/rapport_pesticideselevageabeilles_vf_final_112018.pdf

Depuis plusieurs années, dans différentes régions de France, des épisodes de mortalités d’abeilles sont apparus à proximité d’élevages animaux : 2008-2009 en Ariège, 2010 en Aveyron, 2013-2014 dans l’Est des Pyrénées, plus récemment dans la Plaine de la Crau.

 

Pour mieux comprendre ces phénomènes, nous avons commandé un rapport dans le but de dresser un état des lieux des insecticides utilisés dans les élevages bovins et ovins, de comprendre leurs mécanismes d’actions sur les abeilles, d’interroger leurs règles de mise sur le marché et de mesurer les risques pour l’activité apicole.

 

Réalisé sous la direction scientifique de Jean-Marc Bonmatin, chercheur au CNRS, avec le concours de la Fédération Française des Apiculteurs Professionnels (FFAP) et de l’organisation européenne Bee Life, ce rapport confirme les risques que représentent les pesticides utilisés dans les élevages pour les abeilles et le déficit de prise en compte de ces dangers dans les évaluations des produits et dans l’encadrement de leur utilisation. Vous pouvez lire le rapport à ce lien et notre communiqué ICI.

 

Ce rapport scientifique n’est qu’un début. Il va nous servir de base pour rencontrer les ministères, l’Anses et les organisations de vétérinaires, afin que le risque soit mieux pris en compte et que les pratiques de traitement soient mieux encadrées. Nous allons également solliciter l’intervention des parlementaires. Nous pourrons également mener d’autres actions.

 

N’hésitez pas de votre côté à vous saisir de ce rapport : le parcourir, le diffuser à vos adhérents, sur vos sites et réseaux sociaux.